Hébreux 13 : 16 - 19 Ils veillent sur vos âmes

Publié le par Didier

Hébreux 13 : 16 - 19

 

16 Et n’oubliez pas la bienfaisance et la libéralité, car c’est à de tels sacrifices que Dieu prend plaisir.

17 Obéissez à vos conducteurs et ayez pour eux de la déférence, car ils veillent sur vos âmes comme devant en rendre compte ; qu’il en soit ainsi, afin qu’ils le fassent avec joie, et non en gémissant, ce qui ne vous serait d’aucun avantage.

18 Priez pour nous ; car nous croyons avoir une bonne conscience, voulant en toutes choses nous bien conduire.

19 C’est avec instance que je vous demande de le faire, afin que je vous sois rendu plus tôt.

 


Le dire autrement : ( Ceci n'est pas le texte de la Bible, mais juste une paraphrase tentant de mettre en évidence les idées contenues dans le texte biblique )

 

16

Si Dieu doit être le centre de nos préoccupation, n'oubliez cependant pas de faire le faire autour de vous et d'être généreux avec ceux qui sont dans le besoin, car ce sont ces sacrifices là qui plaisent à Dieu et non les sacrifices d'animaux.

17

Cherchez à gagner la faveur de ceux qui dirigent vos assemblées et prenez en considération leurs avertissements, car ils prennent garde de vous, sachant qu'ils devront rendre compte de leurs actes devant Dieu. Il vaut mieux que vos dirigeant accomplissent leur service avec joie, plutôt qu'en renâclant, car ni vous ni eux n'en tireriez profit.

18

Priez pour nous, car nous sommes convaincus de n'avoir rien à nous reprocher, car notre volonté de de faire ce qui est bien ne toutes choses.

19

Je vous le demande très sérieusement et je vous exhorte de prier pour nous, afin que je puisse revenir vers vous.

 


Idées principales :

 

16 N'oubliez pas la bienfaisance.

 

Dieu se réjouit lorsque vous prenez soin de vos frères.

 

17 Obéissez à vos conducteurs

 

Soumettez-vous à vos conducteurs, car ils agissent dans votre intérêt, et faites que tout se passe au mieux dans vos relations communes.

 

18 - 19 Priez pour nous

 

Priez pour nous, car nous n'avons voulu que votre bien, et votre prière fera que je reviendrai bientôt parmi vous.

 


Commentaires :

 

16 Et n’oubliez pas la bienfaisance et la libéralité, car c’est à de tels sacrifices que Dieu prend plaisir.

 

  • Dieu et le culte de louange que nous devons lui rendre doivent être une de nos préoccupations principales, mais nos aspirations à la communion avec Dieu ne doivent pas nous faire oublier nos frères qui sont dans les difficultés.

  • L'amour fraternel qui se manifeste par des actions très concrètes est aussi une manière de réjouir le cœur de Dieu, car Dieu prend plaisir à voir les soins que prennent ses enfants les uns pour les autres.

  • Tellement préoccupé par des questions « hautement spirituelles » nous perdons parfois de vue nos frères qui passent par des temps difficiles.

  • Celui qui dit aimer Dieu et qui n'aime pas ses frères est déclaré menteur par la Bible. L'amour pour Dieu et l'amour pour les frères sont deux choses indissociables. Comment pouvons-nous aimer le Père si nous n'aimons pas ses enfants ?

  • Le mot rendu par libéralité, à en grec le sens de : Mettre en commun.

 

 

17 Obéissez à vos conducteurs et ayez pour eux de la déférence, car ils veillent sur vos âmes comme devant en rendre compte ; qu’il en soit ainsi, afin qu’ils le fassent avec joie, et non en gémissant, ce qui ne vous serait d’aucun avantage.

 

  • Obéissez à vos conducteurs et soyez-leur soumis. Nous avons du mal avec des paroles de ce genre. Nous voulons bien être soumis à Dieu et lui obéir, mais nous nous ne voulons pas nous soumettre à ceux qui nous dirigent, car nous ne pensons pas qu'ils puissent représenter Dieu. Il est vrai que parfois nous avons fait de mauvaises expériences et que nous avons rencontré des gens qui avaient la prétention de nous diriger, et qui n'ont fait qu'abuser du pouvoir que Dieu leur avait remis. Il n'empêche que l'idée de la soumission mutuelle est une idée qui vient de Dieu. Nous ne sommes pas des électrons libres dans l'Église, nous sommes les enfants de Dieu, et notre Père ne désire pas que sa famille vivent dans le désordre et que chacun fasse ce qui semble bon sans se préoccuper des ses frères.

  • Dieu place des limites aux dirigeants : Ils doivent prendre soin des âmes. Ils ne sont pas là pour se faire plaisir ou pour satisfaire leur désir de pouvoir, ils sont mis en place pour prendre soin de ceux qui sont les plus faibles et qui sont danger de ne plus pouvoir avancer. Ils ont aussi pour mission de veiller à la direction spirituelle des assemblées. Toutes les doctrines que nous pouvons entendre ne sont pas bonnes, et il est très bon que l'on prenne du temps pour réfléchir avant de se lancer dans de nouvelles aventures spirituelles. Les conducteurs doivent donc prendre soin du troupeau comme de bons qui prennent soin du troupeau, soignant les plus faibles, et conduisant le troupeau en lui donnant les meilleurs soins possibles.

  • Ils devront rendre compte à Dieu de leur administration du peuple qui leur a été confié. Le troupeau appartient à Dieu, les bergers ne sont que des serviteurs établis par Dieu pour prendre soin du troupeau. S'ils se mettent à exploiter le troupeau pour leur propre compte, ils devront en rendre compte devant Dieu.

  • Mais si les conducteurs ont des devoirs, le peuple de Dieu en a aussi. Nous devons faire que les choses se passent au mieux en ne nous aigrissant pas contre ceux qui prennent des décisions qui parfois peuvent nous sembler dures à entendre. Nous pouvons devenir rebelles, et ne plus vouloir nous soumettre à personne, ce qui est aussi un réel problème, car nous devons apprendre l'obéissance. Dieu veut que nous ayons de la joie à vivre ensemble et non de l'acrimonie.

  • Lorsque les choses se passent mal entre le peuple et ses dirigeants ce n'est à l'avantage de personne, car la confiance est brisée et l'amour fraternel est en danger.

  • Si nous demandons comment les conducteurs doivent diriger le troupeau, nous pouvons prendre exemple sur l'auteur de cette épître. Il est un homme établi par Dieu, il a une excellente connaissance des choses spirituelles, il a su discerner que ces Hébreux étaient en danger par rapport à leur foi et avec douceur, il a repris les bases de la foi pour leur expliquer sans se lasser l'Évangile de Christ. Il n'a pas voulu que les gens se tournent vers lui, mais il a voulu qu'ils se tournent vers Dieu et vers Christ. Il a averti, il a enseigné, il a repris avec douceur. Tel est le rôle du conducteur selon Dieu.

  • Nous ne devons jamais perdre de vue que Christ est le seul vrai bon berger. Tant que nous serons dans cette vie, nous aurons à faire face à des situations qui ne sont pas selon la volonté de Dieu, car nous sommes tous pécheurs et nos passions nous conduisent à faire ce blesse et divise entre les frères. Mais nous devons persévérer dans notre recherche du Royaume de Dieu.

 

 

 

18 Priez pour nous ; car nous croyons avoir une bonne conscience, voulant en toutes choses nous bien conduire.

 

  • L'auteur demande que les chrétiens prient pour lui, car sa conscience lui rend témoignage qu'il se conduit avec droiture dans la volonté de Dieu.

  • Le désir de l'auteur est de se bien conduire en toutes choses.

  • L'auteur de cette épître est l'un des conducteurs de ces chrétiens Hébreux, mais il ne s'estime pas supérieur, il demande que l'on prie pour lui. Nous avons besoin les uns des autres. Nous avons besoin des prières de nos frères, nous avons besoin de leur amour et de leur communion.

  • L'auteur, conscient des difficultés que peuvent poser les relations d'autorité et d'obéissance, définit ce que doit être la pensée de celui qui dirige. Il doit être convaincu d'avoir une bonne conscience. Son âme et ses pensées doivent lui rendre témoignage qu'il n'a pas de mauvaises intentions et sa volonté que est de se bien conduire envers chacun. Nos conducteurs ont besoin de nos prières, pour que Dieu leur donne de rester dans un tel état d'esprit.

 

 

 

 

19 C’est avec instance que je vous demande de le faire, afin que je vous sois rendu plus tôt.

 

  • Je vous demande avec insistance de prier pour moi, afin que puisse à nouveau vous rencontrer au plus tôt.

  • La prière est efficace, l'auteur en est convaincu, et c'est en Christ qui entend les prières qu'il place sa confiance. Il emploie des mots très fort pour que nous persévérions dans la prière. On pourrait traduire par : Je vous supplie de le faire le plus vivement.

  • L'auteur sait qu'il sera libéré, mais il pense que la prière pourra le faire libérer plus vite.

  • Depuis le début se son épître l'auteur n'avait jamais fait mention de lui-même, pour la première fois dans ce verset il fait part de ses propres besoins et de ses propres désirs.

  • Le verbe traduit par : Que je vous sois rendu, peut aussi avoir le sens de guérir, restaurer à l'état initial, rétablir quelqu'un dans ses forces. On pourrait donc penser qu'il demande que l'on prie pour une guérison. Mais l'on ne sait pas trop à quoi il fait allusion, on penser à une libération de prison, à une occasion favorable de se rendre chez eux. Les lecteurs de cette épître devaient savoir eux, à quoi il était fait allusion, car ces versets laissent penser qu'il existait une relation étroite entre eux et l'auteur de l'épître.

 

 

 


A méditer :

 

Priez pour nous ; car nous croyons avoir une bonne conscience, voulant en toutes choses nous bien conduire.

Verset 18

Publié dans Hébreux

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M
Merci je beaucoup tiré Profi. Que Le cieux vous reste favorable. Merci
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